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Science Infos
30 mai 2007

Du rayonnage à l'archive ouverte

docuDes scientifiques du monde entier se tournent vers la publication Internet en archives ouvertes. Idem en France où le serveur HAL sert de nouveau bateau amiral à plusieurs organismes de recherche dont l'Inria qui y publie ses archives, mais aussi les nouveaux travaux, les comptes-rendus de conférences...

Jadis, le monde académique s'en remettait aux éditeurs privés pour publier la littérature scientifique. Tout en déchargeant les scientifiques des aspects fastidieux de l'imprimerie et de la distribution mondiale, les éditeurs ont ainsi bâti des collections de revues prestigieuses et quasi-incontournables dans des domaines allant de la médecine à la physique nucléaire, en passant par la mécanique appliquée.

Mais l'irruption de l'Internet a amené la communauté scientifique à reconsidérer la donne. En toile de fond : l'espoir de disposer d'une information librement accessible. Librement accessible ? Pas vraiment. Les publications électroniques des éditeurs commerciaux ont un coût. Nombre de bibliothèques et institutions déplorent que les prix des abonnements atteignent des altitudes stratosphériques (4), affirmant au passage ne plus pouvoir acheter toute l'information demandée par leurs chercheurs. Dans le même temps, les éditeurs sont entrés dans la course aux fusions. Conséquence : le marché est dominé par un nombre de plus en plus restreint de groupes (5) avec qui les marges de négociations se réduisent comme peau de chagrin  (6). Une poigné de maison d'éditions maîtrisent un marché captif et imposent des prix  à la hausse.

Première réaction des abonnés : essayer de retrouver assez de puissance pour  marchander. Comment ? En se groupant au sein de consortia  pour acheter de l'abonnement en gros et au meilleur prix. Couperin, la centrale d'achats française, compte ainsi plus de 200 membres, dont 23  établissements de recherche.

Mais dans le monde académique, d'autres voix  tirent à boulets rouges sur le modèle qui régit actuellement l'édition scientifique. Leur argument : les travaux de recherche sont financés par l'argent public puis cédés gratuitement aux éditeurs qui, au final, se font payer grassement pour permettre aux chercheurs d'accéder au contenu qu'au départ, ils avaient eux-mêmes créé.

Le mouvement pour les archives ouvertes répond à ce désir de réappropriation avec  pour objectif de mettre en place des espaces de publication scientifique librement accessibles. Actuellement, cela représente 20% de la production mondiale. Mais dans certains domaines, comme la physique théorique, le libre accès approche les 90%

Lire la suite de cet article sur le site de l'INRIA.

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